"We are looking for a photoshop designer " Buckingham Palace
Est ce qu’il n’y a vraiment pas moyen Djadja ???
Avec la surprise sur l’inflation américaines toujours (légèrement) au-dessus des attentes, les marchés obligataires ont fortement corrigé. Les anticipations de baisse des taux de la part des banques centrales sont au plus bas depuis le début de l'année, (- 75 pb pour la Banque centrale US et -88 pb pour la BCE). Les marchés obligataires américains sont les grands perdants de la semaine et ont embarqué avec eux leurs homologues européens. Les actifs risqués ont encore résisté à la correction obligataire : les actions américaines sous-performent sur la semaine tandis que les indices européens atteignent de nouveaux sommets et le crédit surperforme, notamment les plus mauvais risques (High Yield) qui sont au plus bas depuis janvier 2022. Enfin la volatilité continue de s’écraser. Les prix du pétrole ont augmenté cette semaine alors que les prix du gaz en Europe restent ancrés dans une fourchette de 20 €. La semaine prochaine, nous nous concentrerons sur les réunions de banque centrales (US, UK et Japon en tête) et les PMI de mars en Europe.
Il y avait quand même plus de suspense dans le France Angleterre de samedi soir que dans les élections en Russie !!!
Le dollar s’est fortement apprécié cette semaine avec la baisse des anticipations de baisse des taux directeurs de la Fed pour la fin de l’année à la suite de l’accélération des prix à la production aux États-Unis. L’euro qui a bénéficié des mêmes réajustements de baisse des taux, a relativement bien résisté -en comparaison aux autres devises du G10. Ce sont les couronnes norvégienne et suédoise qui ont affiché le plus fort repli contre USD. Pour les deux pays scandinaves, en glissement annuel, le taux de l’inflation pour le mois de février a plus décéléré qu’attendu. Le yen, s’est déprécié sur la semaine face à la vigueur du dollar et à la hausse des taux US malgré une banque du japon qui pourrait abandonner son taux négatif lors de sa réunion du 19 mars. Dans ce mouvement de regain d’intérêt pour le dollar, les devises émergentes se sont presque toutes dépréciées on notera juste le peso chilien qui s’est redressé porté par la hausse des prix du cuivre. La semaine prochaine, les nombreuses réunions de banques centrales (US, UK, Suisse, Australie, Norvège) pourrait ranimer les volatilités sur le change.
J'ai croisé un employé de Chronopost, il m'a demandé l'heure. Je lui ai dit qu'il était entre 9h et 17h.
La semaine a été marquée par la déception sur la désinflation qui tarde à se matérialiser aux Etats-Unis avec un marché qui s’interroge sur la capacité de la Fed à entamer la normalisation de sa politique monétaire. Les rendements se sont logiquement redressés cette semaine principalement la partie courte de la courbe US (2y UST augmente de 20 pb). Le phénomène de contagion des US est de retour puisque les chiffres US ont également impacter la courbe européenne. Les courbes euro ont eu tendance à se pentifier sur la semaine. Allemagne qui va mal ou pays périphériques qui vont bien, les spreads souverains ne pâtissent pas de ce mouvement : La prime à payer par l'Italie sur ses emprunts par rapport aux taux allemands a plongé à son plus bas niveau depuis 10 ans (jusqu’à 115 pb cette semaine). Enfin l’annonce par la BCE de son nouveau cadre opérationnel vis-à-vis des banques de la zone aura été, lui, sans surprise puisqu’il avait largement fuité : Un système de floor, piloté avec le taux de la facilité de dépôt et une fourniture de liquidité à la demande.
Bonne semaine à vous