« Euuuh…Il y avait des réductions sur les places du match pour les opposants à la réforme des retraites ou quoi ? » Emmanuel M.
Hugues Aufray se marie à 94 ans, Renaud va être père à 71 ans, faut pas vraiment s’étonner qu’ on recule l’âge de la retraite !
Avec une fin du cycle toute proche, le marché est toujours indécis et dispersé en cette rentrée concernant les banques centrales. Côté macro, le newsflow a rebondi positivement cette semaine aux US (ISM services), tandis que la dégradation persiste côté Europe (PIB du T2 révisé), et en Chine. Coté actions, les principaux indices restent sur 7 séances de (faibles) baisses consécutives, avec une volatilité qui reste toutefois faible. Peu de dispersion géographique cette semaine, mais beaucoup plus de dispersion sectorielle : Les techs ont sous-performé significativement (Apple perd 6,5% en 2 séances) ainsi que les bancaires US. Coté taux, la semaine se solde par un « bear flattening » (les taux d’intérêt à court terme augmentent plus rapidement que les taux d’intérêt à long terme) homogène côté govies des deux côtés de l’atlantique. Enfin sur la semaine, le pétrole est en hausse (décision de l’Arabie saoudite) et le crédit reste résilient. La semaine prochaine, la réunion de politique monétaire de la BCE sera le principal évènement en zone euro. Aux Etats-Unis, on connaîtra l’inflation d’août !
IKEA c’est le seul escape game où on repart avec des bougies chauffe plats.
Soutenu par la robustesse des indicateurs macro, le dollar a poursuivi son rebond tout au long de la semaine écoulée contre toutes les devises. Le marché anticipe toujours un statu quo monétaire de la Fed le 20 septembre prochain, mais repousse la première baisse des taux directeurs à juin 2024. Le marché craint aussi l’inflation américaine (ce mercredi) du mois d’août attendue en hausse avec la remontée des cours du Brent. L’EUR/USD est passé ponctuellement en dessous de 1,07 avec la force du dollar et la dégradation des indicateurs macro Européens. Des chiffres qui ont conforté les anticipations de statu quo monétaire de la BCE lors de sa réunion du 14 septembre même si le doute subsiste. L’USD/JPY a testé un plus haut de 147,87 en réaction à la tonalité toujours « dovish » de la BOJ qui entretient les positions « carry trade » en yen. Nouveau plus haut sur l’USD/CNY jusqu’à 7,34 face à un dollar plus fort, et toujours en l’absence d’amélioration notable de l’activité économique chinoise (PMI). Par ailleurs, le PLN a chuté jusqu’à 4,62 contre EUR après la baisse conséquente des taux directeurs de la banque centrale.
J’ai l’impression que l'uniforme au lycée et au collège existe déjà : ça s'appelle un sac Eastpak…
Les yeux sont tous tournées vers la réunion de la BCE de jeudi, L’incertitude est relativement élevée sur la décision de taux, reflétant l’absence de consensus (Le marché semble toutefois avoir une préférence pour la pause en septembre). Les taux euro se sont donc naturellement tendus cette semaine avec des anticipations d’inflation qui restent sous pression. La décélération de l’activité est un argument pour continuer à anticiper une baisse des taux directeurs mais les swap inflation retrouvent leurs niveaux hauts. Dans ce contexte, ce sont les taux réels qui baissent, une baisse plus marquée pour les taux réels allemands et une dynamique qui diverge par rapport à la trajectoire aux US ! Coté govies on notera, la résilience du 10 ans italien, malgré des perspectives macro qui se dégradent. Par ailleurs, l’Italie pourrait rapidement copier le Trésor belge qui a vu une demande record pour son émission réservée aux particuliers et qui a misé sur l’épargne domestique
Très bonne semaine à tous