Lettre Hebdo des marchés semaine 39

« Ça te dirait un petit défi » L’inventeur du Tennis

« Allez » L’inventeur du Rugby

« Celui qui trouve le système de comptage des points le plus étrange ! »  L'inventeur du Tennis

 

Apparemment si vous n'avez pas de punaises de lit c'est que c'est peut-être vous la punaise de lit mais bon…. Punaise qui rit à moitié dans ton lit.

Semaine active sur les marchés avec une poursuite de la correction obligataire comme principal moteur et source de volatilité. La correction obligataire est généralisée (JPY, USD, EUR, GBP) et reste celle de la pentification et de la hausse des taux réels, avec de nouveaux plus hauts touchés cette semaine (US 10ans et Allemagne 10 ans). Les nouvelles de la semaine sont plutôt bonnes et laisse envisager un soft landing aux US mais il reste de fortes perspectives baissières : Avant d’adopter un projet de loi provisoire pour éviter une fermeture du gouvernement ce samedi soir, le Congrès US a laissé planer un risque de shutdown et les nouvelles sont plutôt inquiétantes côté Chine avec Evergrande. Les actions souffrent pourtant modérément, le MSCI a aligné 9 séances de baisse consécutives, et le S&P500 affiche une 4e semaine de baisse consécutive. La résilience du crédit reste significative avec un spread HY encore sous les 400 pb face à une volatilité action toujours en hausse. Le dollar est en hausse, l’or en baisse et les actifs émergents sous performent. Les prix du pétrole ont de nouveau progressé cette semaine, le Brent gagnant plus de 3% sur les cinq dernières séances, anti- corrélés aux niveaux des stocks de Cushing (bourg de 8.000 habitants dans l’Oklahoma, capitale du pétrole américain depuis plus de trente-cinq ans) qui ont fortement baissés. La semaine prochaine, nous suivrons aux US les chiffres sur l’emploi de septembre et de la balance commerciale d’août et les chiffres du PIB du T3 en Italie.

Quand j'ai un doute sur l'orthographe d'un mot j'utilise le correcteur automatique de mon téléphone. Il ne se trompe Jamaïque

C’est le retour de la volatilité sur le marché des changes notamment sur le dollar US avec l’incertitudes sur l’évolution de la politique monétaire de la Fed et l’absence d’accord bipartisan avant le shutdown le 1 er octobre. Dans ce contexte, l’EUR/USD a fortement chuté jusqu’à 1,0485 avant de rebondir vers 1,06 en fin de semaine après la correction du dollar. L’EUR a été soutenu en fin de semaine par le recul des anticipations de baisse des taux de la BCE jusqu’en juillet 2024. Le Yen Japonais a continué de se déprécier jusqu’à 149,5 contre USD avant de revenir à 148,7 en fin de semaine. Compte tenu de la forte hausse des taux longs 10 ans US jusqu’à un plus haut historique de 4,69%, la dépréciation a été limitée, probablement du fait des craintes d’intervention de la BOJ sur les niveaux de 150. A noter la surperformance de la SEK sur la semaine écoulée après la décision de la Riksbank de couvrir 25% de ses réserves de changes. Les devises « matières premières » NOK, NZD et AUD ont bénéficié du rebond du cours des matières premières et de l’amélioration de l’appétit pour le risque.

L’inventeur de power point nous a quitté il y a une semaine : See you on the other slide l’artiste

Les déclarations de plusieurs membres de la BCE, qui ont signalé que, à cause du ralentissement de l'activité économique, la BCE va garder un biais restrictif plus longtemps, ont supporté et amplifié la tendance haussière sur les taux. Les rendements euro ont évolué dans un mouvement d’aplatissement avec un rendement du Bund 10 ans en hausse de 11 pb sur la semaine. La publication des chiffres d’inflation en Zone euro (et l’intervention de la Bank of Japan) ont inversé cette tendance haussière vendredi. En ce qui concerne les spreads souverains, le spread Italie Allemagne ans a atteint 200 points de base, son plus haut depuis février 2023. Avec des rumeurs de taxe sur les superprofits des banques, une augmentation prévue du déficit public, et une révision à la baisse des prévisions de croissance cette montée s'accompagne d'une hausse du rendement des BTP 10 ans, à 4,80%, le plus élevé depuis 2013. Aux États-Unis, l’évolution des taux était plutôt volatile tandis que les discussions autour d’un shutdown battaient leurs pleins. Sur la semaine, le rendement de l’UST 2 ans a baissé de 8 pb à 5,04%. L’UST 10 ans est passé au-dessus de 4,50%, un plus haut depuis 2008.

Très bonne semaine à tous